Test float tube JMC Commando

Le JMC commando est certainement un des float tube les plus diffusés sur le marché français. Yohann, notre testeur du jour, nous donne son avis après plus de cinq années d’utilisation intensive.

La vie à bord du float tube JMC Commando :

L’assise haute réalisée avec trois plaques de mousse haute densité (dont une pour le dossier), permet de pêcher une journée sans problème et sans ce fameux mal de dos que tous les « flottubeurs » connaissent si bien. Le dossier est évidemment réglable pour s’ajuster à tous les gabarits et garder une posture droite.

Comme pour la plupart des float tube, le tapis de réception n’est pas pratique et n’offre que peu de sécurité supplémentaire.

Conseil pour amélioré la vie à bord : 

A l’usure les mousses du JMC Commando se tassent et deviennent moins rigides. Tout comme le JMC Expédition, pour remédier à ce désagrément vous pouvez glisser une plaque rigide et résistante à l’eau entre les mousses.

Les plus gros gabarits se verront dans l’obligation de remplacer les assises par des boudins gonflables (option disponible au catalogue JMC pour env. 50€).

L’ergonomie du float tube JMC Commando :

Les flotteurs en toile enduite (boudins type zodiac) apportent un vrai plus vis à vis des float tube fabriqués en polyester. En action de pêche, cette matière apporte une vitesse de déplacement plus élevée, une résistance accrue aux obstacles et un séchage plus rapide après la pêche.

Les poches latérales sont sans doute le plus gros point noir du JMC Commando. Elles sont trop petites et ne permettent de stocker que trop peu de matériel. Après cinq ans d’utilisation intensive, les tirettes et les glissières ont cassé, rendant la fermeture impossible.

Pour pallier au manque de place des poches latérales, vous pouvez disposer un sac étanche sur la partie arrière. JMC propose même un accessoire gonflable, qui s’adapte à la réserve pour mettre hors d’eau le matériel stocké, tout en garantissant l’évacuation de l’eau accumulée.

Les concepteurs du commando ont équipé le float tube de nombreuses attaches afin d’y fixer un porte-canne, une pince, une épuisette ou tout autre gadget.

Le SAV du JMC Commando :

En plus du problème sur les glissières des poches, nous avons cumulé de nombreux petits désagréments dus à la conception ou à l’usure.

– Les valves des chambres ont tendance à glisser et se coincer dans le boudin. Cela entraine des défauts d’étanchéité, vous obligeant à dégonfler la chambre pour la replacer correctement.

– Malgré toutes les maltraitances que nous lui avons fait subir, nous n’avons eu que deux fuites sur les coutures des boudins internes. Fort heureusement nous avons pu réparer le float tube sans trop de difficultés. (Tuto de réparation float tube disponible ici)

– Un autre phénomène est arrivé après quelques années, avec l’apparition d’entrées d’eau entre le boudin et la chambre à air. Sans doute une usure des coutures extérieures, mais finalement, rien de dramatique.

Le prix du JMC Commando :

Le rapport qualité prix est tout à fait correct pour un float tube proposé à partir de 329€. Si c’est votre première acquisition, nous recommandons de prendre le pack float tube à 419€ qui comprend : 1 pompe de gonflage / une paire de palmes et un sac de transport. Le pack complet est plutôt de bonne facture même si certains accessoires prennent un coup de vieux avec les années.

L’avis raise fishing :

A sa sortie, le float tube JMC Commando était pour nous un des meilleurs float tube du marché. Avec l’arrivée massive de la concurrence, il tend à être dépassé par des modèles plus sophistiqués.

Pour les néophytes il est difficile de faire son choix parmi tous ces produits. Les modèles d’entrée de gamme permettent de s’initier à bas coût, cependant il ne faut pas se faire d’illusion, ils s’usent vite, manquent de confort et risquent de couter cher en réparations.

Pour les fish addict comme nous, le prix arrive au second plan. Nous conseillons d’investir sur le JMC expedition, ou sur les nouveaux float en PVC coated comme les float tube seven bass ou l’illex barooder ; avec à l’esprit d’avoir assez d’espace dans les poches, assez d’attaches pour les portes-cannes, bourriches, tout en gardant une bonne glisse et des matériaux résistants.

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